Exposition « Peindre Montauban »

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine( JEP 2020 )le Mini Musée de Montauban, en relation avec l’Académie Ingres, le Ministère de la Culture et la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie(DRAC), ont le plaisir de vous convier à une exposition sur le thème du paysage de Montauban, intitulée « Peindre Montauban» du vendredi 18 au dimanche 20 septembre 2020 au Mini Musée, 22 rue de la Comédie à Montauban.

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Quel autre moyen que le dessin et la peinture, la vue d’une belle image, permet le mieux d’apprendre pour la vie et de transmettre, la beauté du patrimoine? Quel autre moyen que le dessin et la peinture, permet le mieux d’éduquer le regard, la sensibilité et déclencher le désir de protéger son héritage ?

Vue de la Mandoune - Acrylique sur toile - Format 40F(100cm x 81cm) - Pamadou - JEP 2020
Vue de la Mandoune – Acrylique sur toile – Format 40F(100cm x 81cm)  – 2020 – Pamadou

Dans cette époque à la fois numérique et consumériste où tout va très vite, nous restons convaincus que prendre le temps de réaliser, de découvrir et d’apprécier un dessin, une peinture représentant le paysage est certainement le meilleur moyen de l’aimer et de vouloir le défendre.

©Grégory Pamadou

Exposition « Le confinement »

Une exposition virtuelle

Si le confinement est synonyme d’enfermement, de restrictions et d’attente, il est aussi pour Grégory Pamadou source d’inspiration. Depuis l’annonce du confinement, il a quotidiennement réalisé des dessins, d’un seul jet, avec des encres monochromes, qu’il a accompagné de textes courts illustrant sa pensée du moment et les questions, les doutes, les sentiments qui le traversaient.

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Le monde ne sera plus le même

Véritables impressions poétiques spontanées, à l’image des Suminagashis des moines Zen, ces dessins représentent l’instant présent, celui qui n’est plus le passé et qui n’est pas encore le futur. Ces dessins abstraits, veulent exprimer l’incertitude de ce monde arrêté, ravagé et totalement bouleversé par la pandémie du Coronavirus, sans pour autant négliger de laisser entrapercevoir une lueur d’espoir, celle de la résilience humaine et de la promesse d’un monde différent.

 

Trois auteurs dédicacent

Le Mini Musée de Montauban est heureux d’accueillir trois auteurs, le samedi 19 octobre 2019 de 09H00 à 12H00, pour une séance inédite de dédicaces et d’échanges de vives voix autour de leurs récents ouvrages, de leurs passions littéraires, poétiques, musicales voire artistiques.

A cette occasion Gébeau Gédrik le poète bohème, Florentina Sènes-Grigorie la nouvelliste et romancière prolifique et Bruno Morana le romancier et compositeur singulier seront présents pour un moment d’échange et de partage avec les  visiteurs.

Ces trois auteurs ont su, par le feu de leurs passions, transmettre une flamme chaleureuse, à un public de plus en plus nombreux sensible et en quête de sincérité dans la démarche de l’écriture.

GP

 

Exposition « L’Ecole de la Mandoune »

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine( JEP 2019 ), le Mini Musée de Montauban, en relation avec l’Académie Ingres, le Ministère de la Culture et la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie(DRAC), ont le plaisir de vous convier à une exposition sur le thème du paysage de Montauban et de sa proximité, intitulée « L’Ecole de la Mandoune» du 02 au 22 septembre 2019.

Le paysage, un thème d’actualité

Après la lumière des impressionnistes, le feu des fauves, le tranchant des cubistes, le paysage fut totalement éliminé par la grande vague de l’abstraction et des surréalistes, préférant, eux, les paysages intérieurs. Mise à mal, la représentation du paysage poursuit malgré tout son histoire car elle devient le réceptacle des idées fortes que nous portons à l’égard de notre environnement immédiat. Représenter le paysage est devenu révolutionnaire, car il permet à contre-courant de la globalisation, de dire non et de fixer notre localité. Il permet d’évoquer aujourd’hui tout simplement et en toute liberté,  la beauté de la nature proche ou du paysage urbain local, ajoutée aux préoccupations écologiques, de respect de l’environnement et d’éthique en matière de consommation. C’est dans ce champ d’idées, que les artistes de « L’Ecole de la Mandoune » inscrivent leurs créations.JEP 2019 ECOLE DE LA MANDOUNE - Copie

 

Une réaction au contexte actuel

 Les points communs qui rassemblent les artistes autour de «L’Ecole de la Mandoune» sont : le retour au paysage en peinture, dessin, photographie et sculpture, augmenté des enjeux de notre temps. Dans le contexte actuel où les valeurs fondamentales sont bousculées par le virtuel, la consommation de masse de produits (culturels/alimentaires…), le gaspillage et la perte de sens, représenter le paysage est un acte intellectuel militant. En exposant les récentes créations sur le thème du paysage de Montauban et de sa proximité, le Mini Musée se propose d’explorer le refus d’une fuite en avant orchestrée par un système lucratif oppressant, préférant un retour aux valeurs fondamentales à la fois constitutives du   territoire, socialement viable et beaucoup plus humanisantes.

20 artistes participent à cette exposition

Cliquez et découvrez ici le PDF. CATALOGUE EXPO « L ECOLE DE LA MANDOUNE » 2019

Yara de ANDRADE – Christian ANDRE-ACQUIER – Bernard BEP – BRIGNAC – Marc DAUTRY – Alain DELPECH – Françoise Di  FRANCO – Lourdes DONASCIMENTO – Marie-France GARRIGUES – GARYINDY – Denise GRISI – Marie- Christine IOUALALEN – Laurent LABRIAUD – Amandine MERCIER – MORN – Marie- Christine  NOËL – Grégory PAMADOU – Lucie ROLLAND-ROTGES – Gérard SENES – THÉSÉE

Des partenaires privilégiés

Cette année l’enseigne Pigmalia à Montauban nous a rejoint comme partenaire et nous en sommes heureux car en plus d’un accueil chaleureux et d’un conseil pro, ils fournissent du matériel beaux-arts de qualité, aux artistes depuis de très nombreuses années. Citons également l’incontournable Musée à Montricoux, « la Villa des peintres » du collectionneur Diego Lara, qui présente une collection formidable de grands peintres et sculpteurs de la région, une visite s’y impose, vous serez enchantés.

Que les bénévoles qui ont permis de mettre en place cette exposition, soient amplement remerciés. Que le regard critique, des artistes présents ici, avec lequel ils portent leur pensée plastique, puisse être mis en lumière dans cette exposition.

©Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition.

 

Expo « Point de vue » de Bernard Bep

« Point de vue », une exposition de miniatures artistiques du peintre néerlandais Bernard Bep, du samedi 11 mai,  au samedi 29 juin 2019, au Mini Musée de Montauban (82).

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Bernard Bep

Bernard Bep a 70 ans, il  vit à Fijnaart aux Pays-Bas. Initialement formé par le graveur Reinder Homan de Frise, il a longtemps cheminé dans la création et plus tard il a développé, une technique de représentation unique à partir du point pour exprimer ses vues du paysage. Il a notamment exposé à la galerie d’art du World Trade Center à Rotterdam il y a quelques années. En réalisant ses « dessins à la gravure » qui sont très appréciés pour leur finesse et leur qualité il rencontre rapidement un public très attaché au détail, au romantisme et à la justesse de ses créations. Bernard Bep travaille « en plein air », pour celui dont le slogan est: « Le chemin est le but »,  dans la représentation des paysages, « le ton est plus important que la couleur! » comme il aime à le rappeler. Tout cela anime et oriente complètement son expression et ses recherches artistiques.

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Bernard Bep en pleine création

Un peintre de paysage réaliste

Bernard Bep préfère peindre de manière réaliste. Il est avant tout un peintre paysagiste qui affectionne beaucoup l’école de Barbizon et les impressionnistes. Il a un grand amour pour la nature et surtout pour les arbres, envers lesquels il éprouve une grande admiration. Il crée avec diverses techniques telles que le pastel, l’aquarelle, la peinture à l’huile, la détrempe et l’acrylique. En raison de son goût pour les détails, il a commencé à développer sa technique de dessin avec une accumulation de petits points, dans laquelle il réalise des travaux avec la précision d’un graveur qui donnent un caractère unique à la profondeur de la nature et des paysages qu’il représente.

Le pointillisme, néo-impressionniste

La technique que Bernard Bep a développé se rapproche d’une expression que nous appelons communément pointilliste car l’image se construit avec une multitude de petits points. Le pointillisme est un mouvement artistique de la peinture et une technique picturale qui utilise de petites touches de couleur rondes ou carrées juxtaposées plutôt que des mélanges de pâtes colorées. La peinture par points était connue depuis le XVIe siècle au moins ; Georges Seurat en a fait dans les années 1880 un système, que la critique a désigné, comme pointillisme. plus tard c’est Paul Signac qui l’a théorisé sous le nom de « divisionnisme ».

Le procédé et le discours théorique de Signac ont séduit pendant quelques années, essentiellement en France et en Belgique, des peintres comme Camille Pissarro, Maximilien Luce, Théo van Rysselberghe, classés dans un courant artistique, dit « néo-impressionniste », issu de l’impressionnisme d’une part, et de ce que Seurat a tiré des recherches optiques de Michel-Eugène Chevreul et des écrits de Charles Blanc.

Le jardin de Hermann Hesse

Dans les miniatures que Bernard Bep expose au Mini Musée, il a concentré toute son expression dans la représentation de l’environnement, du jardin et de la personnalité de l’écrivain suisse Hermann Hesse ( auteur de « Le loup des steppes » ou « Éloge de la vieillesse » ) que Bernard Bep admire particulièrement.

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Point de vue depuis le jardin de Hermann Hesse

 

C’est ainsi qu’il a su rendre dans ses dessins, de façon admirable, les interrogations que Hermann Hesse s’est posé dans ce jardin, tout au long de sa vie dans son œuvre écrite : « Avec joie et sans crainte, avec gaieté de cœur même, le peuplier abandonnait ses branches et son habit de feuilles au vent humide, qui s’amplifiait considérablement. Le chant qu’il faisait entendre dans cette journée d’orage, les formes que sa cime effilée dessinait dans le ciel me semblaient merveilleux, incomparables.(…) La danse infiniment mouvante de la cime de l’arbre dans la tempête n’était qu’une image dévoilant le mystère du monde, au-delà de la force et de la faiblesse, du bien et du mal, de l’agir et du subir. Pendant un instant, une petite minute d’éternité, je vis paraître sous une forme pure et parfaite, plus pure et plus parfaite que si j’avais lu Anaxagore ou Lao Tseu, ce qui d’habitude restait caché et secret ».

©Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition

 

L’exposition MINIMA 19

Minima, un regard sur la société

Disons le clairement, Minima est une critique de la société actuelle et de sa folie des grandeurs. Créer des œuvres d’art miniatures (hauteur de 10 cm maximum) comme celles que nous exposons, faire le minimum en art, c’est mettre en accusation l’idée d’une course au gigantisme à laquelle participent les principaux acteurs de l’art actuel. Cette course effrénée vers la grandeur, à qui fait le plus grand, le plus cher et le plus fort induit des comportements délétères en matière de politique financière, de politique culturelle et artistique et tout cela nous désespère.

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Une fascination pour le mini

Avec l’exposition MINIMA 2019 , le Mini Musée se propose  d’explorer la fascination singulière qu’exerce l’objet réduit à l’heure où 8 œuvres sur dix de créées sont des œuvres monumentales, très onéreuses. Alors que la miniaturisation des objets du        quotidien (GSM, ordinateurs…) peut provenir de la nécessité de la réduction des coûts, du temps et de l’espace, la création en    miniature artistique elle est intentionnelle. Sa petitesse insolente révèle dans le contexte économico-culturel actuel, quelques-unes des pathologies du système économique dans lesquelles la  miniature s’origine et auquel elle répond. En ce sens la miniature est un révélateur et un indicateur.

Ils participent à l’expo MINIMA 19

Découvrez ici le  CATALOGUE EXPOSITION MINIMA 2019

Découvrez ici (code 112) le  REPORTAGE PHOTO MINIMA 2019

Découvrez ici  L’INTERVIEW RADIO MINIMA 2019

Jean-Louis BAUNE, Viviane BERTY,  Werner BRAUNEric DEMELIS, Françoise Di FRANCO, Maurice ERASME, GARYINDY,Céleste MELLAC, MORN,Marie-Christine NOEL,Grégory PAMADOU,  Anne-Phillomène ROLLIN,Gérard SENESTHESEE.

Que les artistes qui ont permis de mettre en place cette exposition, soient amplement remerciés. Que l’acuité critique avec laquelle ils développent leur pensée visuelle puisse être rendue manifeste dans cette exposition.

                                                                     Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition.

 

Expo « Le rouge et le noir »

Expo « Le rouge et le noir»

« Le rouge et le noir», une exposition de miniatures artistiques du sculpteur Jean-Louis Bauné, du samedi 9 mars,  au samedi 27 avril 2019, au Mini Musée de Montauban (82).

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Résumé

Le Mini Musée de Montauban (le plus petit musée de France) est heureux d’accueillir une exposition de sculptures de l’artiste Jean-Louis Bauné. Dans une manière unique et identifiable immédiatement, le sculpteur Jean-Louis Bauné explore l’univers de l’art miniature avec ses création en « rouge et noir ». Possédant une forte identité visuelle, il sait générer de l’émotion avec ses sculptures, sans jamais céder de place à la monotonie.

Jean-Louis Bauné

C’est dans les années 80 que Jean-Louis BAUNÉ commence à exposer ses œuvres en région parisienne. Sa peinture figurative, colorée, s’apparente à l’art brut et singulier. La découverte les œuvres de Gaston Chaissac influence parallèlement son cheminement artistique.JLB

Depuis 1990 la peinture laisse place à des sculptures aux formes rectilignes, élancées, à la fois stèle et totem, associant bois, métal et peintures Polychromes. Au fil de ses recherches l’œuvre s’épure, les sculptures sont maintenant plus massives, plus en volume, la peinture est monochrome.

Un travail allant à l’essentiel et offrant une œuvre forte qui passe par des périodes ocre jaune, rouge, bleu et jusqu’à la réalisation de bronzes. Aujourd’hui la couleur dominante est le rouge. En dehors des modes et tendances, il travaille sans cesse, sans répétition, mais avec une homogénéité dans ces œuvres attachantes,  brutes de son imagination.

Une signature visuelle

La signature visuelle appartient à l’identité visuelle . Elle est un ensemble d’éléments visuels cohérents qui permettent d’identifier une même production d’œuvres d’art issues d’un seul artiste. Au travers des choix de couleurs ou de formes Jean-Louis Bauné imprime sa marque à toutes ses œuvres. Ses créations expriment, grâce à un style graphique qui lui est propre, ses valeurs, son moi intérieur, son architecture mentale et tout ceci se traduit par des codes, des couleurs, ainsi que des postures dans son art.

Le rouge et le noir

Concernant Jean-Louis Bauné, c’est le rouge et le noir qui est récurent dans ses œuvres. Ces deux couleurs habitent la surface de ses sculptures. En premier la couleur rouge est de loin la plus ambivalente des couleurs au niveau de la symbolique. Elle est aussi la plus forte des couleurs. Cette force et cette ambivalence est du au fait que c’est la couleur du sang et de la chaire humaine.605-2.JPG

Le rouge est d’ailleurs très peu représenté à l’état naturel, c’est ce qui fait que l’œil le repère très vite. Cette couleur est très symbolique, également car elle à été maîtrisée très tôt pas l’homme et donc est très présente dans l’inconscient collectif. Tout cela fait que le rouge à un effet excitant sur l’oeil. Quand on parle du rouge, un sentiment nous vient de suite à la tête : « la passion ». En effet le rouge nous fait penser au cœur de l’amour, au sang, à la rose rouge… autant de symboles qui résument la passion. On peut réellement dire que le rouge est la couleur primaire des passionnés !

Ensuite vient chez lui la couleur noire. En Occident, le noir est associé au deuil, à la tristesse et au désespoir, à la peur et à la mort. Représenté par les tenues des prêtres et des religieuses, il fait également échos à l’autorité, à l’austérité et à la rigueur. Derrière ce côté sombre, le noir offre également un autre visage, associé à l’élégance et à la simplicité. Peut-être justement, car le noir se veut dans un second temps une couleur neutre, qui n’exprime pas à proprement parler de sentiments passionnés. Mais le noir en plus d’être la couleur de l’autorité, est aussi la couleur du chic intemporel et du class. Le noir vient tempérer le rouge chez Jean-Louis Bauné.640-2.JPG

Avec un talent certain et une science des formes, que Jean-Louis Bauné maîtrise avec l’expérience, il parvient à ssocier dans les bonnes doses (environ 80% de rouge et 20% de noir), le rouge et le noir sur ses sculptures. Il arrive  ainsi à exprimer dans ses créations, une harmonie, dont lui seul a le secret et  qui  ne laisse jamais indifférent les visiteurs.

©Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition.

Expo « Chrysalide »

Expo « Chrysalide»

« Chrysalide», une exposition de miniatures artistiques de l’artiste ukrainienne Angélique SCHMITT, du samedi 12 janvier,  au samedi 23 février 2019, au Mini Musée de Montauban (82).

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Résumé

Le Mini Musée de Montauban (le plus petit musée de France) est heureux d’accueillir une exposition de l’artiste ukrainienne Angélique SCHMITT. Dans une exploration symbolique des transformations de la vie animale, Angélique SCHMITT aborde le mystère incroyable de la mutation d’une chrysalide, brute et primitive en un papillon léger, libre et aérien. Elle interroge dans sa peinture la question existentielle, de la brièveté de la vie, de la marche , mais surtout des transformations qui s’imposent à nous.

Angélique SCHMITT

Née en ex URSS (Union des Républiques Socialistes et Soviétiques), dans la région de Bouccovina, vers les Carpates entre la Roumanie, la Moldavie et l’Ukraine, Angélique SCHMITT dessine depuis l’âge de 6 ans.

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Son père, artiste peintre à Saint-Pétersbourg lui a inculqué les rudiments du dessin, mais également la passion de la peinture et des couleurs. C’est dans le studio d’art de Chernivtsy, où son père l’inscrit, qu’elle va confirmer sa pratique artistique. Plus tard, après ses études secondaires elle va fréquenter l’académie de design d’art de Kharkov pour enfin achever sa formation  à l’académie d’Art de Dnepropetrovsk en Ukraine.

Un univers mystique

La peinture d’Angélique SCHMITT est une peinture mystique, fantastique et imprégnée de symbolisme . La mystique ou le mysticisme est ce qui a trait aux mystères, aux choses cachées ou secrètes. Le terme relève principalement du domaine religieux, et sert à qualifier ou à désigner des expériences spirituelles de l’ordre du contact ou de la communication avec une réalité transcendante non discernable par le sens commun.

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Ophélia-Huile sur toile-47X35cm-Angélique Schmitt

« Mystique » vient de l’adjectif grec μυστικός (mustikos). C’est un mot de la même famille que le verbe μυέω (muéô) qui signifie « initier, enseigner », et que le nom μυστήριον (mustérion) qui a donné « mystère ». Bien qu’il remonte à l’Antiquité, le terme mystique n’est employé comme substantif (« la mystique ») que depuis le XVIIe siècle. Avant cela, il n’existe que comme adjectif : est mystique ce qui relève de la connaissance du mystère ou d’un mystère.

Les métamorphoses

La chrysalide est un symbole qui illustre les transformations profondes qui affectent la matière et la vie. Comment un si bel insecte, tel le papillon peut il provenir de son cocon si basique où il est rentré comme chenille. Le symbolisme de cette métamorphose est puissant et il représente les épreuves que l’âme doit franchir pour atteindre le bonheur et l’immortalité, l’union avec l’amour divin.

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Un symboliste, Gustave Moreau- Les voix

Le symbolisme est un mouvement artistique apparu en France, en Belgique et en Russie à la fin du XIXe siècle, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien.

Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l’étymologie du mot « symbole » (« jeter ensemble ») pour désigner l’analogie que l’art souhaite établir entre l’Idée abstraite et l’image chargée de l’exprimer. Pour les symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances qui frappent d’inanité le cloisonnement des sens : sons, couleurs, visions participent d’une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage. Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d’évoquer une réalité supérieure et d’inviter le lecteur à un véritable déchiffrement.

Par analogie à la vie de cet animal, dans la signification associée au papillon Angélique SCHMITT met l’accent sur la capacité de passer d’un état, d’une perspective, ou d’un mode de vie à un autre. Le papillon et sa Chrysalide symbolise alors, la transformation, la métamorphose personnelle, le passage à travers différentes phases dans la vie, le renouvellement,  la renaissance pour appréhender  dans la vie la légèreté de l’être.

©Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition.

Expo « MINIMA 2019 »

Disons le clairement, Minima est une critique de la société actuelle et de sa folie des grandeurs. Créer des œuvres d’art miniatures (hauteur de 10 cm maximum) comme celles que nous exposons, faire le minimum en art, c’est mettre en accusation l’idée d’une course au gigantisme à laquelle participent les principaux acteurs de l’art actuel. Cette course effrénée vers la grandeur, à qui fait le plus grand, le plus cher et le plus fort induit des comportements délétères en matière de politique financière, de politique culturelle et artistique et tout cela nous désespère.

Avec l’exposition MINIMA 2019 , le Mini Musée se propose d’explorer la fascination singulière qu’exerce l’objet réduit à l’heure où 8 œuvres sur dix de créées sont des œuvres monumentales, très onéreuses. Alors que la miniaturisation des objets du quotidien (GSM, ordinateurs…) peut provenir de la nécessité de la réduction des coûts, du temps et de l’espace, la création en miniature artistique elle est intentionnelle. Sa petitesse insolente révèle dans le contexte économico-culturel actuel, quelques-unes des pathologies du système économique dans lesquelles la miniature s’origine et auquel elle répond. En ce sens la miniature est un révélateur et un indicateur.

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Des œuvres et des musées géants

Ainsi nous voyons partout, des musées tous plus grands les uns que les autres, des œuvres très chères qui engloutissent l’argent du contribuable, des politiques culturelles et artistiques qui doivent investir des sommes considérables pour le compte de leurs responsables, afin de se donner des airs de « bancables ». Le jeu de dupe de la folie des gratte-ciels et des plus hautes tours que nous connaissions dans les années 60, s’est transposé dans la sphère de l’art et des musées. Ce nouveau lieu représente le terrain de jeu idéal où l’on montre sa puissance financière. Un lieu où le gigantisme des infrastructures nécessite des œuvres monumentales, achetées par des organismes, sans aucune concertation, à des prix faramineux. Est-ce cela que nous voulons  de l’art ? Est-ce l’art que nous attendons ? Nous ne le pensons pas. Au contraire nous pensons que l’art ne peut être utilisé comme une arme, il ne doit asservir personne. Nous croyons que l’art doit retrouver un sens supérieur à celui qu’on veut nous imposer  et qu’il doit  être réalisé à la mesure des humains et pour les humains.

Le « Groupe Minima »

Le Groupe Minima créé en 2017, dont la devise est « Faire le minimum », est un groupe international d’artistes contemporains, qui explorent au travers de leurs créations artistiques singulières et de leurs propres sensibilités, le rapport des hommes et des femmes à notre société actuelle. Par leur art miniature, ils questionnent les interactions qui en découlent, sur le plan des préoccupations essentielles et éthiques des enjeux portés au cœur de l’avenir.

Dans une époque matérialiste, tournée vers la consommation de produits culturels de masse,  le groupe Minima s’est formé autour d’un manifeste de valeurs communes : le « Minimum Manifeste ». Ces valeurs, partagées et portées par les artistes contemporains de ce groupe, représentent le socle commun de l’intérêt qu’ils trouvent dans leurs recherches artistiques dans le domaine de la miniature contemporaine.

Ont contribué au Groupe Minima les artistes suivants : François WERLEN, Adeline  DUCELIER, Françoise GACON, Caty FERRON, Jean-Pierre SANCHEZ, Grégory PAMADOU, Françoise Di FRANCO, Maurice ERASME, THESEE, Marie-Christine NOEL, Florentina SENES-GRIGORIE, Gérard SENES, Michel FACON, MORN, Angélique SCHMITT, Sophie SCYEUR, Jérôme BLANQUET, Jean-Louis BAUNE, NONOKO, Florence DAVOULT, Gil de BASSAN, Rénald ZAPATA, Guy REYDELLET, Jean-Pierre VIGNEAU, MYR, Jean-Michel GNIDZAZ, Anne-Phillomène ROLLIN, Eric DEMELIS, GARYINDY, Werner BRAUN, Céleste MELLAC, Viviane BERTY, Bernard BEP

Que les artistes qui ont permis de mettre en place cette exposition, soient amplement remerciés. Que l’acuité critique avec laquelle ils développent leur pensée visuelle puisse être rendue manifeste dans cette exposition.

A propos de la miniature contemporaine

La miniature contemporaine a du « sex appeal », c’est un art à part entière, qui se présente sous la forme de peintures, de sculptures, de photos, d’objets et d’installations artistiques. Les dimensions des formats miniatures commencent à partir de 2 cm, en dessous de 2 cm, l’œuvre devient difficilement lisible. Les formats miniatures ne doivent pas dépasser 10 cm de hauteur, car à partir de 11 cm, c’est du petit format standard.

Il n’est pas inutile de rappeler, dans le cas de la miniature artistique, que l’impact d’une idée véhiculée par une œuvre n’est pas proportionnel à sa taille, à sa durée, ou à son poids. En effet, les œuvres de grandes taille ne possèdent pas le monopole des « grandes idées ».

©Grégory Pamadou, Commissaire de l’exposition.